Le Comité de surveillance de la Chambre des représentants des États-Unis a émis des citations à comparaître contre le ministère de la Justice pour obtenir des dossiers concernant l'enquête sur les activités de trafic sexuel de Jeffrey Epstein. Parallèlement, des personnalités de premier plan, dont Bill et Hillary Clinton, ont été convoquées pour des dépositions sous serment. Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'une enquête du Congrès, motivée par l'intérêt public et les préoccupations bipartisanes concernant la gestion de l'affaire Epstein et les liens potentiels avec des personnalités influentes.
Le président du Comité, James Comer, a fixé la date de déposition d'Hillary Clinton au 9 octobre et celle de Bill Clinton au 14 octobre. D'autres personnalités, dont six anciens procureurs généraux et deux anciens directeurs du FBI, ont également été convoquées. Ces convocations font suite à des motions approuvées par un sous-comité de la Chambre, reflétant un désir croissant de transparence et de responsabilité. Bill Clinton, qui entretenait une relation sociale avec Epstein et voyageait à bord de son avion pour des événements de la Fondation Clinton, a nié toute connaissance des crimes d'Epstein ou d'avoir visité son île privée. Ghislaine Maxwell, associée d'Epstein reconnue coupable de trafic sexuel, a cherché à obtenir une immunité ou une grâce en échange de son témoignage devant le Congrès. Cependant, le Comité de surveillance a rejeté cette demande, affirmant qu'il n'envisagerait pas d'accorder l'immunité pour son témoignage. L'affaire Epstein continue de susciter un vif intérêt, alimentant les théories et les demandes de divulgation complète des dossiers. Les actions du Comité de surveillance visent à faire la lumière sur la gestion de l'enquête par le gouvernement fédéral et à identifier toute implication potentielle de personnalités de haut rang.