Les activités humaines alimentent la crise de la biodiversité : une étude mondiale révèle une perte alarmante d'espèces

Édité par : Eugeniy Konovalov

Une étude mondiale exhaustive révèle l'impact sévère des activités humaines sur la biodiversité de la Terre, indiquant un déclin significatif des populations d'espèces dans les zones touchées par l'homme. Publiée dans *Nature* le 26 mars 2025, la recherche synthétise les données de plus de 2 000 études menées sur 100 000 sites à travers le monde. Dirigée par des scientifiques de l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies aquatiques (Eawag) et de l'Université de Zurich, l'étude identifie cinq principaux facteurs de perte de biodiversité : la modification de l'habitat, l'exploitation directe des ressources, le changement climatique, les espèces envahissantes et la pollution. Ces facteurs ont un impact sur divers groupes d'organismes dans les écosystèmes terrestres, d'eau douce et marins. L'étude souligne que l'agriculture intensive, en particulier l'utilisation de pesticides et d'engrais, contribue de manière significative au déclin de la biodiversité. De plus, les pressions humaines modifient la composition des communautés, les espèces de basse altitude remplaçant les plantes alpines indigènes dans les régions montagneuses, un phénomène appelé « ascenseur vers l'extinction ». Bien que l'impact total du changement climatique soit encore à l'étude, l'étude souligne le besoin urgent d'efforts de conservation pour protéger les espèces et leurs fonctions écologiques. Assurer la coexistence des espèces avec les humains, maintenir des populations importantes et préserver la diversité génétique pour l'évolution continue sont des défis essentiels.

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