Un juge fédéral a statué que Coinbase devait faire face à une action en justice collective de la part d'actionnaires, alléguant que l'échange de crypto-monnaies les a trompés sur le risque d'intervention de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Le procès affirme que les dirigeants de Coinbase ont peint un tableau trop optimiste de l'improbabilité d'une action de la SEC, notamment en ce qui concerne la classification des crypto-actifs répertoriés comme des valeurs mobilières.
La décision du juge fédéral Brian Martinotti permet aux actionnaires de poursuivre des allégations selon lesquelles Coinbase a mal représenté le risque potentiel de perte d'actifs en cas de faillite. Le juge a noté que les plaignants avaient suffisamment argumenté que les communications de Coinbase les avaient induits en erreur concernant la probabilité d'intervention de la SEC.
Bien que le tribunal ait rejeté plusieurs allégations, il a permis à l'affaire d'avancer sur la base d'allégations liées à la représentation de la confiance des clients et à la gestion des déclarations de trading propriétaires de l'entreprise. Coinbase a exprimé sa confiance dans sa position juridique, soulignant que la décision du tribunal de permettre à certaines allégations de progresser repose sur les allégations des plaignants plutôt que sur des déterminations factuelles.
Dans un développement connexe, Coinbase a cherché à citer à comparaître le président de la SEC, Gary Gensler, pour ses communications concernant les crypto-monnaies, une démarche que la SEC a critiquée comme un empiétement sur des affaires personnelles. La SEC a déconseillé cette citation à comparaître, la qualifiant d'excessivement large et intrusive.