Le 6 septembre, les femmes hindoues du Népal célèbrent le festival de Teej, une journée dédiée à l'honneur de la déesse Parvati et à la recherche d'une vie prospère. Ce festival vibrant est significatif pour ses expressions culturelles de chagrin et de joie, alors que les femmes se rassemblent pour partager leurs expériences et demander des bénédictions pour leurs familles.
Les origines du festival de Teej sont ancrées dans la mythologie hindoue, en particulier l'histoire de Parvati, qui a jeûné à un jeune âge pour gagner l'amour de Lord Shiva. Cette tradition se poursuit aujourd'hui, les femmes jeûnant et accomplissant des rituels dans des lieux sacrés comme le temple de Pashupatinath à Katmandou.
Les célébrations comprennent des chants, des danses et le port de vêtements traditionnels, tels que des sarees rouges et des bracelets décoratifs, symbolisant la bonne fortune. Les femmes se réunissent pour déguster des repas spéciaux appelés 'Dar' chez leurs parents avant le festival, renforçant les liens familiaux.
Comme l'a partagé Kopila Siwakoti, une dévote : « Le festival de Teej est un moment de célébration pour toutes les femmes de la société. » Le lendemain, les femmes terminent les festivités par des rituels impliquant des plantes sacrées et des offrandes, priant pour la longévité de leurs maris et cherchant des partenaires convenables pour les célibataires.
En essence, Teej n'est pas seulement une observance religieuse, mais aussi une puissante expression de communauté et de résilience parmi les femmes népalaises.