Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme met en garde contre l'escalade de la crise dans l'est du Congo et appelle à l'action

GENÈVE, 7 février (Reuters) - Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme a exprimé vendredi sa profonde inquiétude face à l'aggravation de la crise dans l'est du Congo, appelant à une action immédiate pour mettre fin à la violence et empêcher sa propagation au-delà des frontières du pays.

Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, s'est adressé à une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme à Genève, avertissant que « si rien n'est fait, le pire est peut-être à venir, pour la population de l'est de la RDC (République démocratique du Congo), mais aussi au-delà des frontières du pays. »

Le Congo a convoqué la réunion pour demander une enquête urgente sur les violations massives des droits de l'homme qui auraient été commises par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans l'est du Congo. Les rebelles ont pris le contrôle de la ville de Goma et continuent d'étendre leur territoire.

Le ministre congolais de la Communication, Patrick Muyaya, a exhorté la communauté internationale à faire pression sur le Rwanda pour qu'il cesse son soutien aux groupes armés et se retire du territoire congolais.

Le Rwanda a nié toute responsabilité et affirmé qu'il était confronté à une menace imminente de la part du Congo. James Ngango, ambassadeur du Rwanda auprès des Nations Unies à Genève, a allégué qu'il y avait des preuves d'une attaque à grande échelle planifiée contre le Rwanda, citant un stock d'armes près de l'aéroport.

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