Le 6 octobre 2024, le Hezbollah, le groupe militant libanais soutenu par l'Iran, a confirmé avoir lancé des roquettes sur une base militaire israélienne près de Haïfa, marquant une escalade significative dans le conflit en cours. Cette attaque fait partie d'une série d'assauts comprenant des frappes de drones visant une autre installation militaire dans la région.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont rapporté que six personnes avaient été blessées lors de l'attaque à la roquette, que le Hezbollah a revendiquée comme une réponse à la mort de son leader, Hassan Nasrallah, dans une frappe aérienne israélienne fin septembre 2024.
Le jour de l'attaque a également vu des bombardements israéliens contre des cibles au Liban et dans la bande de Gaza, coïncidant avec l'anniversaire d'une attaque terroriste du Hamas qui avait précédemment déclenché une opération militaire israélienne majeure à Gaza, entraînant plus de 40 000 morts et 97 000 blessés.
Depuis que le conflit s'est étendu au Liban, plus de 2 000 personnes sont mortes et 1,2 million ont été déplacées en raison des bombardements israéliens. La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a exprimé une profonde préoccupation concernant les actions militaires d'Israël près de ses positions, les qualifiant d'« extrêmement dangereuses » et d'une menace pour la sécurité des forces de maintien de la paix.
La FINUL a réitéré la nécessité de protéger le personnel et les biens de l'ONU, exhortant le Liban et Israël à respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui mandate uniquement les forces de maintien de la paix et l'armée libanaise à opérer dans le sud du Liban, interdisant la présence de groupes armés non étatiques comme le Hezbollah.