L'Iran fournit des missiles balistiques à la Russie dans un contexte de tensions mondiales

Le 11 septembre 2024, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont annoncé que l'Iran avait livré des missiles balistiques à courte portée à la Russie pour une utilisation en Ukraine. En conséquence, de nouvelles sanctions contre l'Iran seront rapidement mises en œuvre.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a fait cette annonce lors d'une conférence de presse à Londres, déclarant que la Russie avait reçu des envois de missiles et qu'il est probable qu'elle les utilise contre l'Ukraine dans les semaines à venir. Il a souligné que l'approvisionnement en missiles iraniens permet à la Russie de cibler des zones au-delà des lignes de front.

Les gouvernements de France, du Royaume-Uni et d'Allemagne ont condamné le transfert allégué de missiles iraniens à la Russie, le qualifiant d'escalade des tensions et de menace directe pour la sécurité européenne. Ils ont averti que si des missiles iraniens étaient livrés à la Russie, des actions significatives contre l'Iran suivraient.

Les actions immédiates comprennent la cessation des services aériens bilatéraux avec l'Iran et la catégorisation des entités et des individus liés au programme de missiles balistiques de l'Iran. De plus, le Trésor américain a imposé des sanctions à dix citoyens iraniens et cinq entreprises associées aux Gardiens de la Révolution iraniens et à la Russie.

Le Royaume-Uni a annoncé la cessation de tous les services aériens directs entre le Royaume-Uni et l'Iran. Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, s'est engagé à une réponse décisive, avec une série de mesures proposées envoyées aux États membres, bien que les sanctions au niveau de l'UE nécessitent l'accord des 27 membres.

L'Iran a précédemment nié avoir fourni des armes à l'Ukraine ou à la Russie, qualifiant ces allégations d'inhumaines car elles pourraient augmenter les pertes civiles et entraver les efforts de cessez-le-feu. Cependant, l'Ukraine a signalé l'utilisation de drones fabriqués en Iran dans des attaques depuis fin 2022.

En réponse aux allégations, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a qualifié ces accusations de fausses et trompeuses, se concentrant plutôt sur le soutien militaire des États-Unis à Israël dans le conflit de Gaza.

Entre-temps, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a évité de commenter les rapports mais a reconnu la coopération continue entre la Russie et l'Iran sur diverses questions sensibles.

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