Le 4 juillet 2025, des rapports de renseignement provenant des Pays-Bas, d'Allemagne et des États-Unis ont révélé une escalade préoccupante de l'utilisation d'armes chimiques par la Russie en Ukraine. Cette escalade comprend le déploiement de chloropicrine, un gaz toxique datant de la Première Guerre mondiale, ainsi que d'agents de contrôle des émeutes tels que le gaz CS. Ces actions constituent une violation grave de la Convention sur les armes chimiques, dont la Russie est signataire.
Le Service de renseignement et de sécurité militaires néerlandais (MIVD) et le Service général de renseignement et de sécurité (AIVD), ainsi que le Bundesnachrichtendienst (BND) allemand, ont documenté l'utilisation accrue de ces agents chimiques. Les forces russes utiliseraient ces substances pour forcer les troupes ukrainiennes à sortir de leurs positions fortifiées, les rendant ainsi vulnérables aux attaques conventionnelles. En réponse, l'Union européenne a imposé des sanctions à des entités russes impliquées dans le développement et l'utilisation d'armes chimiques.
Les autorités ukrainiennes ont recensé plus de 6 000 cas de déploiement d'armes chimiques par les forces russes depuis le début de l'invasion à grande échelle en 2022, entraînant de nombreux blessés et des décès. La communauté internationale suit de près la situation, exhortant la Russie à cesser l'utilisation d'agents chimiques interdits et à respecter ses obligations en vertu du droit international. Le ministre néerlandais de la Défense, Ruben Brekelmans, a appelé à des sanctions internationales plus sévères et à un soutien continu à l'Ukraine.
Cette situation soulève des questions fondamentales sur le respect du droit international et les conséquences de telles violations sur la stabilité mondiale. L'utilisation d'armes chimiques, relique des conflits passés, représente un défi pour l'avenir de la sécurité collective et la préservation de la paix. Comment la communauté internationale peut-elle garantir le respect des traités et prévenir de nouvelles escalades? La réponse à cette question déterminera l'avenir des relations internationales et la capacité à maintenir un ordre mondial fondé sur le droit.