L'Adolphe Merkle Institute a récemment dévoilé le système CalorQuanti, une avancée significative dans le suivi en temps réel des particules d'échappement diesel (DEP) déposées sur les cellules pulmonaires. Développé en collaboration avec NanoLockin et VITROCELL Systems GmbH, ce système innovant promet d'améliorer considérablement l'évaluation de la toxicité de ces particules.
Le système CalorQuanti intègre une technologie d'exposition aux aérosols et la thermographie lock-in, permettant une surveillance non destructive et en temps réel du dépôt de particules à l'interface air-liquide, simulant ainsi les conditions réelles d'inhalation. Cette capacité permet de quantifier le dépôt de particules et d'évaluer les réponses biologiques dans des cultures de cellules vivantes.
Les chercheurs de l'Adolphe Merkle Institute, en collaboration avec NanoLockin et VITROCELL Systems GmbH, mettent en avant l'importance de cette technologie pour l'amélioration de la santé publique et de la sécurité au travail. Cette innovation est particulièrement pertinente compte tenu des préoccupations environnementales et sanitaires actuelles.
Selon une étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) publiée en 2022, l'exposition aux particules fines, dont les DEP, est associée à un risque accru de maladies respiratoires et cardiovasculaires. De plus, une directive européenne de 2008, révisée en 2015, fixe des normes de qualité de l'air ambiant pour protéger la santé humaine, soulignant la nécessité de surveiller et de réduire la pollution atmosphérique.
Le système CalorQuanti offre un outil précieux pour évaluer l'efficacité des mesures de réduction des émissions et pour développer des stratégies de prévention plus ciblées. L'Adolphe Merkle Institute, grâce à cette innovation, contribue activement à l'amélioration de la qualité de l'air et à la protection de la santé publique.