Dans une étude révolutionnaire, des chercheurs de l'Université d'Essex et de l'Université Anglia Ruskin au Royaume-Uni ont identifié 14 gènes spécifiques qui pourraient faciliter considérablement la perte de poids chez les individus. Cette découverte, publiée le 17 octobre 2024, éclaire la relation complexe entre la génétique, l'exercice et la gestion du poids.
L'étude a impliqué 38 volontaires âgés de 23 à 40 ans, divisés en un groupe de contrôle et un groupe d'exercice. Au cours de plusieurs mois, les participants ont participé à trois séances de course par semaine, révélant que bien que tous ceux qui faisaient de l'exercice aient perdu du poids, la quantité variait considérablement. Cette variation était liée aux différences génétiques, car les chercheurs ont découvert que ceux avec certains marqueurs génétiques perdaient en moyenne 5 kilogrammes, contre seulement 2 kilogrammes pour ceux sans ces marqueurs.
Un des gènes mis en avant, le PPARGC1A, est crucial pour la manière dont nos cellules traitent et gèrent l'énergie. La recherche a démontré que la combinaison des variations génétiques et de l'exercice expliquait 62 % des différences de perte de poids parmi les participants. Cela indique que comprendre notre patrimoine génétique pourrait mener à des stratégies de perte de poids plus personnalisées et efficaces.
De plus, les implications de ces résultats vont au-delà de la simple perte de poids. Fait intéressant, cinq des gènes identifiés jouent également un rôle dans l'intelligence et la santé mentale, y compris la dépression, suggérant une interaction complexe entre génétique, obésité et bien-être mental. Cela pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches pour traiter l'obésité et les problèmes de santé associés.
Comme le souligne Henry Chung, spécialiste de l'exercice à l'Université d'Essex, « Cette étude met en lumière des gènes importants associés à la perte de poids, mais il est essentiel de se rappeler que la génétique à elle seule ne donnera pas de résultats sans exercice et changements de mode de vie. » Cela souligne la nécessité d'une approche holistique de la santé qui intègre à la fois des perspectives génétiques et un mode de vie actif.