Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine, Oleksandr Litvinenko, a déclaré que la Russie n'était pas prête pour des négociations sérieuses. Il a souligné que les discussions avec la Russie ne peuvent se faire que d'une position de force.
Litvinenko a mis en avant le défi de faire asseoir le président Poutine autour de la table des négociations, notant que la culture stratégique des Russes diffère de celle de l'Occident. Il a appelé à un soutien militaire accru pour l'Ukraine afin d'aider à vaincre la Russie et à prévenir l'expansion de la guerre vers d'autres territoires.
Il a également commenté l'opération militaire ukrainienne en cours dans la région de Kursk en Russie, indiquant qu'elle vise à prévenir une invasion de Soumy et à renforcer le moral ukrainien. Il a exprimé sa confiance dans les capacités des soldats ukrainiens malgré les réserves significatives disponibles pour les forces russes.
De plus, le diplomate ukrainien Andriy Melnyk a mentionné que l'Ukraine est ouverte à ce que l'Allemagne agisse comme médiateur dans les négociations avec la Russie, reflétant un certain niveau de confiance dans l'implication allemande.
Parallèlement, le chancelier autrichien Karl Nehammer a proposé que les négociations entre la Russie et l'Ukraine se déroulent sans conditions préalables, suggérant l'Autriche comme un lieu potentiel en raison de son accueil de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.