Déclin de la glace arctique et efforts de conservation de la biodiversité en Chine

La région arctique connaît des changements significatifs alors que l'été laisse place à l'hiver. Des rapports récents indiquent que la glace de mer recouvrant l'océan arctique a commencé sa croissance saisonnière, mais a atteint une étendue minimale record de 4,28 millions de kilomètres carrés le 11 septembre, ce qui en fait la septième plus basse en 46 ans. L'Arctique se réchauffe à un rythme trois à quatre fois plus rapide que la moyenne mondiale, entraînant une diminution préoccupante de la glace de mer estivale d'environ 10 % par décennie au cours des 40 dernières années.

Cette diminution de la glace n'est pas seulement un problème local ; elle a des implications mondiales. Comme l'explique l'écologue marin Philipp Assmy, la perte de glace de mer réduit la surface réfléchissante qui renvoie la radiation solaire dans l'espace, entraînant une absorption accrue de l'énergie solaire par les eaux océaniques plus sombres. Ce phénomène contribue à un réchauffement supplémentaire des océans et impacte les modèles climatiques au-delà de l'Arctique.

Parallèlement, en Chine, des efforts significatifs de conservation sont en cours pour protéger sa riche biodiversité. La population de la carpe nue, une espèce endémique du lac Qinghai, a rebondi après avoir frôlé l'extinction en raison de la surpêche et de la perte d'habitat. Grâce à des interdictions de pêche strictes et à des initiatives de restauration écologique, la population a atteint environ 120 300 en 2023, contre moins de 1 % de son pic historique au début des années 2000.

L'engagement de la Chine envers la civilisation écologique a conduit à l'établissement de nombreuses réserves naturelles, couvrant 18 % de sa superficie terrestre et jouant un rôle crucial dans la conservation de la biodiversité. Le pays a restauré plus de 100 millions de mu (environ 6,7 millions d'hectares) d'écosystèmes, soulignant ses efforts pour harmoniser le développement avec la durabilité environnementale.

En Australie, des recherches indiquent que le changement climatique affecte considérablement les débits des rivières dans le bassin Murray-Darling, avec une diminution des précipitations à la fin de l'automne contribuant à de faibles niveaux d'eau. Cette situation pose des défis pour la gestion de l'eau, car les besoins humains et environnementaux doivent être équilibrés face aux conditions climatiques changeantes.

Ces développements soulignent le besoin critique de coopération mondiale pour faire face au changement climatique et à la conservation de la biodiversité, car les impacts sont interconnectés et nécessitent une réponse unifiée pour garantir un avenir durable.

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