L'Agence de l'environnement du Royaume-Uni (EA) a signalé une forte diminution de la population de saumons de l'Atlantique, atteignant un niveau record bas. Cette tendance alarmante indique une pollution sévère des écosystèmes marins et d'eau douce. Environ 90 % des saumons des rivières en Angleterre sont classés comme 'à risque' ou 'peut-être à risque', soulignant l'urgence des efforts de restauration environnementale.
L'EA attribue cette diminution à la pollution agricole, à la sédimentation, aux produits chimiques industriels et aux eaux usées non traitées. L'agence a demandé aux agriculteurs, aux propriétaires fonciers et aux industries de prendre des mesures plus significatives pour protéger cette espèce cruciale. La situation est aggravée par le déversement d'eaux usées brutes dans les rivières et les mers, entraînant l'indignation du public contre les entreprises d'eau accusées de ne pas investir dans les infrastructures.
Dans un développement connexe, le système de surveillance de la qualité de l'air à Sofia, en Bulgarie, a été compromis pendant des années, ne parvenant pas à signaler avec précision les niveaux de pollution. Une organisation environnementale, 'Za Zemyata', a révélé que les stations automatiques de qualité de l'air dans la ville ne respectent pas les normes requises, entraînant une sous-estimation des niveaux de dioxyde d'azote, un polluant urbain significatif.
Des mesures récentes indiquent que la pollution par le dioxyde d'azote à Sofia dépasse les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé de 18 fois. Cela suscite de graves inquiétudes pour la santé des résidents, avec des appels à des améliorations immédiates du système de surveillance de la qualité de l'air pour garantir transparence et responsabilité. Les autorités sont appelées à enquêter sur la dissimulation de ces informations vitales, qui ont des implications directes pour la santé publique.