Une branche oubliée du Nil révèle les secrets de la construction des pyramides égyptiennes

Édité par : user2@asd.asd user2@asd.asd

Une découverte capitale apporte un nouvel éclairage sur les méthodes de construction des pyramides d'Égypte, monuments qui fascinent l'humanité depuis des millénaires. Des chercheurs ont identifié une branche disparue du Nil, autrefois essentielle au transport des matériaux nécessaires à l'édification de ces structures colossales [1]. L'étude, publiée dans la revue scientifique "Communication Earth and Environment", a été dirigée par le Dr. Eman Ghoneim de l'Université de Caroline du Nord à Wilmington [1]. L'équipe de recherche a combiné l'analyse d'images satellites, de données radar et de sédiments pour reconstituer le tracé de ce cours d'eau aujourd'hui disparu, baptisé branche Ahramat, un terme dérivé de l'arabe signifiant "pyramide" [1]. La branche Ahramat serpentait au pied de 31 des plus importantes pyramides égyptiennes, s'étendant sur une distance de 64 kilomètres [1]. Cette découverte vient confirmer une hypothèse de longue date : le Nil a joué un rôle déterminant dans la construction de ces monuments emblématiques [1]. On peut la comparer au rôle qu'a joué la Seine dans la construction de nombreux monuments parisiens, où le transport fluvial était privilégié. Avec une largeur d'environ un demi-kilomètre et une profondeur de 25 mètres, cette branche du fleuve offrait une voie navigable idéale pour acheminer les blocs de pierre massifs utilisés dans la construction des pyramides [1]. Les Égyptiens avaient aménagé des plateformes surélevées et des chemins le long de ses berges pour faciliter le déchargement des matériaux. Un peu comme les quais que l'on retrouve le long du Rhône, permettant le commerce fluvial encore aujourd'hui. Les recherches ont également mis en évidence que le cours du fleuve et le niveau de l'eau ont évolué au fil du temps, influençant les emplacements choisis pour l'érection des pyramides [1]. L'équipe a également découvert des vestiges de chaussées menant à la branche Ahramat, renforçant ainsi la thèse de son utilisation pour le transport des matériaux de construction [1]. Cette découverte ne se contente pas d'enrichir notre compréhension de la logistique complexe qui sous-tendait la construction des pyramides. Elle met également en lumière l'ingéniosité des anciens Égyptiens, capables de s'adapter à leur environnement et d'en tirer parti pour réaliser des prouesses architecturales qui continuent de nous émerveiller [1]. À l'heure où la France se questionne sur son propre rapport à l'environnement, cette découverte nous rappelle que l'adaptation et l'ingéniosité sont des clés pour bâtir un avenir durable.

Sources

  • Newsweek Polska

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