La consultante en santé mentale, Maria Mazfari, souligne l'importance d'un dépistage et d'une intervention précoces pour le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) chez les adultes [1, 4].
Elle préconise une approche holistique et centrée sur le patient afin d'améliorer la prise en charge des personnes neurodivergentes [1]. En France, on estime que 2,5% à 2,9% des adultes sont concernés par le TDAH [4, 5].
Selon une étude, le TDAH toucherait 1,4 million d'adultes en France métropolitaine [7].
Maria Mazfari a dispensé de nombreuses formations visant à améliorer la compréhension et le soutien aux adultes atteints de TDAH [1]. Son approche s'inscrit dans un contexte où, historiquement, le TDAH était peu reconnu en France, souvent perçu comme une manifestation d'anxiété ou de problèmes éducatifs [15].
Pour accompagner les personnes atteintes de TDAH, Maria Mazfari recommande la pratique régulière d'une activité physique, une alimentation équilibrée, une bonne hygiène de sommeil et un soutien social [1]. Ces recommandations rejoignent les préoccupations actuelles en France, où l'on constate une évolution des mentalités et une meilleure compréhension du TDAH, notamment grâce à l'implication de jeunes psychiatres et psychologues [4, 15].
Elle suggère également des aménagements environnementaux, des outils d'organisation et des pratiques thérapeutiques telles que la thérapie cognitivo-comportementale [1]. Ces stratégies visent à aider à gérer les difficultés associées au TDAH, telles que l'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité [1].
Une intervention et un soutien précoces peuvent améliorer considérablement la qualité de vie des adultes atteints de TDAH [1]. Il est important de noter que les médias français ont longtemps véhiculé des modèles biomédicaux et psychosociaux du TDAH, soulignant l'importance d'une information précise et nuancée [8, 11, 16].