La dépendance affective, ce schéma où l'on se sent incapable de vivre sans son partenaire, même dans une relation destructrice, est plus répandue qu'on ne le pense [i]. La psychologue Silvia Congost met en lumière la souffrance que cela peut engendrer et propose des pistes pour s'en sortir [i]. En France, où l'individualisme cohabite avec une certaine dépendance à l'État, cette problématique prend une dimension particulière.
Identifier les signaux d'alarme d'une relation toxique est primordial. Parmi eux, le manque de respect, le contrôle excessif, l'isolement de l'entourage et la peur de l'abandon [i]. Si ces signes sont présents, il est impératif de quitter la relation pour éviter des dommages psychologiques durables [i]. En France, où la culture de la séduction et de la complexité relationnelle est forte, il peut être difficile de reconnaître ces signaux.
La méthode du "0 contact", qui consiste à couper toute communication avec l'ex-partenaire, est essentielle pour la guérison [i]. Congost compare cela à un alcoolique qui s'abstient de boire [i]. Maintenir le contact entrave le processus de rétablissement. Par ailleurs, il est crucial de renforcer l'estime de soi, car une faible valorisation personnelle rend plus vulnérable à la dépendance [i]. En France, où l'apparence et la reconnaissance sociale peuvent être valorisées, il est important de se recentrer sur ses propres valeurs et besoins. Consulter un professionnel et s'engager dans une démarche de réflexion personnelle sont indispensables pour construire des relations saines [i]. Il est important de noter qu'en France, il existe des disparités régionales en matière d'accès aux soins psychologiques, il est donc important de se renseigner sur les ressources disponibles localement.