Le 20ème Festival de la Zone Libre présentera des films primés issus de festivals prestigieux tels que Venise, Cannes, Berlin, Sarajevo et Pula. Parmi les temps forts figurent "Je suis encore là" de Valter Salles, qui a remporté le prix du meilleur scénario à Venise, "L'Homme qui ne pouvait pas se taire" de Nebojša Slijepčević, lauréat de la Palme d'Or du court métrage à Cannes, et "Mon gâteau préféré" de Marjam Mogadam et Bentaš Sanaiha, qui a reçu le Prix du Jury œcuménique et le Prix FIPRESCI à Berlin.
Le drame historique de Valter Salles, "Je suis encore là", raconte l'histoire d'Eunice Paiva, une mère devenue militante pendant la dictature militaire au Brésil (1964-1985). Le film, basé sur les mémoires du fils d'Eunice, a été sélectionné comme candidat du Brésil aux Oscars.
Nebojša Slijepčević explore des dilemmes humains intemporels dans "L'Homme qui ne pouvait pas se taire", inspiré par l'histoire vraie de Toma Buzov, qui s'est opposé à l'injustice. Pendant ce temps, "Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde" d'Emanuel Parvu examine les complexités de l'amour parental, remportant le Prix du Cœur de Sarajevo et représentant la Roumanie aux Oscars.
Le documentaire de Silvestra Kolbas, "Nos enfants", plonge dans les relations familiales et les luttes parentales, lui valant le prix du meilleur réalisateur au Festival de Pula. Le Festival de la Zone Libre se déroule du 6 au 11 novembre dans plusieurs villes de Serbie, avec plus de 65 films, y compris la première régionale de "Anora" de Sean Baker.